dimanche 13 août 2017

Thaïlande - le royaume des éléphants



Vers l'album photos
Trois semaines qui ont filé à toute allure...

Nous avons visité le pays du sourire à une période un peu particulière de son histoire.
La Thaïlande, appelée jadis le royaume de Siam, était en deuil lors de notre passage. Partout, les Thaïlandais expriment leur douleur d'avoir perdu leur souverain Bhumibol Adulyadej ou Rama IX, dont le règne a duré 70 ans. Il n'y a pas un coin de rue, un centre commercial ou une gare qui ne commémore ce roi emblématique.

Dés notre arrivée à Bangkok, nous sommes partis dans le nord et après un long voyage en train couchettes, qui a duré presque 15 h, nous sommes arrivés à Chaing Mai, "le nouveau coin". Attention ne pas confondre avec Chang qui signifie éléphant.

En se baladant dans ses paisibles ruelles, rien à voir avec l'Indonésie, nous avons découvert d'élégants temples, tous dédiés à Bouddha.

Nous avons ensuite fait un trek de 10 km dans la jungle et les rizières en passant la nuit dans un village de montagne.

Le point d'orgue de cette escapade septentrionale était sans nul doute notre rencontre avec les éléphants. Ces mastodontes un peu espiègles, et sacrés aux yeux des Thaïlandais, nous ont offert une journée inoubliable.

Après un bref retour à Bangkok, nous avons choisi de nous reposer sur l'île de Koh Tao dans le Golf de Thaïlande. Dans une ambiance de farniente, nous avons profité de la plage, nous avons fait des promenades dans la montagne, du snorkeling, du Kayak de mer et nous nous sommes initiés à la cuisine thaï.  

Nous avons clôturé ce voyage par trois jours dans la capitale, où nous avons alterné shopping et visites de la ville en sky train, métro, bateau et tuk tuk. Bangkok, on aime ou on n'aime pas. Nous, on a adoré.


lundi 31 juillet 2017

Indonésie - le plus vaste archipel du monde


Vers l'album photos
Des 13466 îles que compte l'Indonésie, nous n’en aurons visités que 3, Bali, la touristique, Gili Meno, la mini, et Java, l’authentique.
Dès les premiers moments sur Bali, nous avons compris que la solitude des grands espaces de l'Australie était bien loin derrière nous. Ce tohu-bohu de 4 millions de personnes sur si peu d’espace, nous a directement impressionné, ainsi que ce trafic incessant non codifié sur des routes étroites. Dépassements dangereux, non-respect de feux rouge, coups de sifflet d’une personne improvisée agent de circulation, un nombre incroyable de Vespa se faufilant entre les voitures, piétons et cyclistes à la merci de n’importe quel chauffard, mais tout semble normal et fonctionne sans accros.

Notre première étape, Ubud, au centre de Bali, nous a permis de nous poser un peu et de retrouver un certain confort de vie dans une maison avec de vrais lits, une vrai salle de bain et pour ne pas gâcher le plaisir une piscine donnant sur les rizières. Ca fait du bien, après 5 mois et demi de camping-car.

La première journée de visite aux alentours d'Ubud, nous a donné un certain sentiment d'étouffement, beaucoup de monde sur très peu d'espace, des rues étroites et encombrées, des touristes à perte de vue, et la présence d'Obama (il fallait qu'il choisisse la même semaine que nous pour ses vacances). Toutefois, les rizières en terrasses de Tegallalang, le mont Batur et le village traditionnel de Penglipuran nous ont beaucoup plu. Nous avons également goûté le café Luwak, le plus prisé au monde apparemment. Nous nous sommes aussi régalés de la nourriture raffinée balinaise qu'Adèle a l'air d'adorer:-). Bref un agréable départ sur l'archipel indonésien.

Pour la seconde journée, nous avons décidé de la faire plus cool et de prendre le temps de nous imprégner de la vie à Ubud. Après un bon petit déjeuner au bord de la piscine, nous sommes partis nous balader à pieds jusqu’à la Monkey Forest (5km aller – 5 km retour) . Là autour du temple, des centaines de singes nous attendaient, bien décidés à nous piller dès le dos tourné. Nous n'avons perdu dans l’aventure qu'un paquet de mouchoirs fort heureusement.

Après une journée de repos et de relaxation avec un petit massage (7€/h so cheap). Voici la tournée des temples majeurs de Bali. Le Tanah Lot au milieu des vagues, le Pura Luhur Uluwatu qui tombe à pique et le Ulun Danu Bratan Temple flottant sur des eaux paisibles; des univers bien différents pour ces lieux de cultes magnifiques et bondés. Ici un trajet de 30 à 40 km prend environ 2 heures, il faut s'armer de patience mais heureusement chaque déplacement est un documentaire sur la vie des Balinais. Nous avons terminé ce séjour à Ubud par un bon spectacle en fin de journée.

L’étape suivante fut Gili Meno, une petite île de 2 km², au nord-est de Bali. Pour y arriver, nous avons dû voguer jusque sa grande sœur Gili Trawangan puis négocier fermement un petit bateau pour traverser le petit km qui les sépare. Pas facile le voyage avec les filles et les bagages. Sur cette île, il n'y a pas de véhicule motorisé, donc soit on marche ou soit on prend une calèche, que ça fait du bien d'être loin du bruit incessant de la circulation de Bali. Snorkeling dans un aquarium géant, avec la chance de croiser le chemin d'une tortue de mer et une multitude de poissons colorés, la playa farniente et le coucher de soleil allongés dans des pouffs pieds presque dans l'eau valaient quand même cette longue épopée.

De retour sur Bali, nous nous sommes arrêtés à Lovina, dernière étape avant de passer sur Java. Où nous avons goûté aux services d'un hôtel haut de gamme, ici c'est possible pour nous. Resto vue sur mer tous les soirs, avec de superbes coucher de soleil, piscine pour se rafraîchir, massages aux pierres chaudes pour se relaxer et même une coupe de cheveux pour 4 €. Nous avons pu également visiter les alentours: Monastère Boudhiste, Bassins d'eau chaude, chutes d'eau Gitgit, snorkeling et observation des Dauphins au lever du soleil accompagnés d'une cinquantaine d'autres bateaux, pas top mais on a en a vus pas mal, les enfants étaient aux anges.
Sur Java, fini le brouhaha des vacanciers, on n’y croise plus que des routards, fini l’alcool à tout va. Ici on est en région musulmane et ça se voit et ça s’entend. Des mosquées à chaque coin de rue et une journée au rythme des appels à la prière, au début c’est amusant et dépaysant, mais après deux trois réveils à 4 h30 du matin, le charme initial s'estompe. 
Après le confort de l'hôtel avec vue sur mer, nous voilà au milieu de la jungle, dans une cabane dans les arbres aux commodités plus rudimentaires. Cet ecolodge, tenu par une Allemande, était un lieu idéal pour découvrir la vie des villages reculés de la montagne et le volcan Ijen. L'ascension de ce volcan fut une expérience marquante tant par le côté sportif et la beauté du site que par le côté émotionnel.
Retour à la civilisation avec le passage à Malang, où nous avons séjourné quelques jours dans un pavillon hyper luxueux, au pied d'un golf et non loin du Mont Bromo .4 km avec un dénivelé d'un peu plus de 500 m (pour le côté sportif), ensuite on est descendu dans le cratère en croisant les mineurs de soufre qui remontent plus ou moins 200 kg par jour pour à peine 10 € dans des conditions très difficiles (ça c'est le côté émotionnel). Nous sommes très fiers d'Alexis qui, malgré la fatigue, nous a suivis dans cette aventure et a marché les 12 km de ce parcours glissant et acide.
Ensuite, nous sommes redescendu du côté de Probolinggo pour prendre le train, qui est sans aucun doute le moyen le plus rapide et le plus sûr en Indonésie, pour rejoindre la ville de Yogyakarta à la réputation prestigieuse et glorieuse. Nous sommes impatient de voir ça.Yogyakarta, ou Jogja pour les intimes, nous a permis d'essayer un nouveau moyen de transport, très répandu dans cette ville, le becak, une sorte de rickshaw et de découvrir l'art du Batik. Aux alentours, deux temples majestueux, Borobudur et Prambannan, le premier bouddhiste et le second hindouiste. Deux styles bien différents mais tout aussi beaux l'un que l'autre. !!!! Selamat tinggal!!!!


dimanche 25 juin 2017

OZ - Territoire du Nord - Le Top End

Vers l'album photo


De Katherine à Darwin pour clôturer notre périple australien.

Au cours des deux dernières semaines qui nous restaient, nous avons visité les trois grands parcs nationaux du Top End et nous nous sommes attardés à Darwin.

Le Nimitluk avec ses gorges creusées par la Katherine River et ses milliers de chauve-souris nous ont offert un étonnant spectacle.

Un peu plus loin, les Edith Falls nous ont permis de nous rafraîchir un peu dans un cadre idyllique.

Le Kakadu et les Wetlands sont d'admirables patrimoines naturels et culturels. Le premier nous a fait découvrir une fabuleuse collection d'art rupestre et un de ses plus beaux paysages de plaine vert vif et de bleu turquoise à Ubbir. Une image de carte postale inoubliable. Le second lui est un joyaux de la vie sauvage. Voguant sur le Corroboree Billabong, nous avons pu observer des volatiles époustouflants qui côtoyaient d'énormes crocodiles.

Le Litchfield et ses termitieres magnétiques ainsi que ses bassins d'eau au pied de spectaculaires chutes ont été une agréable halte de fin de semaine avant d'arriver en milieu urbain.

Darwin se trouve être la plus petite capitale d'Etat en Australie. La tenue de prédilection des habitants est le short-t-shirt et les thongs, vu le climat plus que clément toute l'année et l'ambiance hyper décontractée. Tous les quartiers et les festivités qui s'y déroulent invitent à la détente.

C'est sur cette note emplie de zénitude que nous nous apprêtons à quitter le pays d'Oz. Les paysages et la gentillesse des Aussies vont nous manquer.

samedi 17 juin 2017

OZ - Territoire du Nord - The Red Centre


Vers l'album photos

Petit retour en arrière pour présenter en deux trois mots notre séjour dans le Red Centre (Territoire du Nord).

Comme son nom l'indique, la couleur dominante est le rouge, mais ce que l'on sait peut-être moins c'est que sur ses milliers de kms carrés, il abrite des millions de mouches, quelques centaines d'habitations, une petite dizaine de stations service...le désert quoi!

Et dans cette plaine désolée, au coeur de l'Uluru - Kata Tjuta National Park, des rocs carmin se dressent, l'Ayers Rock, joyau remarquable par son volume et son histoire aborigène et les Olgas qui nous ont offert une des plus belles balades de notre voyage.

Plusieurs centaines de kms plus au nord, changement de décors où l'on trouve le vertigineux Kings Canyon dans le Watarrka National Park.

Alice Springs est la seule oasis urbanisée dans ces terres arides. Cette ville de 25000 âmes est entourée des somptueuses MacDonnell Ranges, lieux de randonnée pour découvrir des gorges rouge ocre, des collines aux tons pastel, des spinifex et eucalyptus blancs, des bilbies, Malas, Echidnas et d'adorables wallabies des rochers.

Pour arriver à Katherine, aux portes du top end, il nous faudra encore parcourir 1200 kms et traverser des villes quasi fantômes, avec cependant comme points d'intérêt la taverne de Daily Waters, un arrêt dans le temps digne des plus grands westerns, et les sources chaudes de Mataranka dont l'eau cristalline se faufile à travers la forêt tropicale.

jeudi 8 juin 2017

OZ - Australie occidentale: un passage éclair

Vers l'album OZ - NT, WA

Katherine-Broome, Broome-Katherine. Un parcours de 3000 kms en 10 jours pour prendre le pouls des terres de l'Ouest.

Les paysages vallonnés et rocailleux, l'Océan indien, les gorges et leurs eaux cristallines, les Baobabs, les dauphins snubfin, les splendides couchers de soleil et les huîtres à perles (pinctada maxima) valaient le déplacement.

A nouveau, des centaines de kms séparent les quelques hameaux (une station service et quelques maisons) qui jalonnent la route allant de la frontière à Broome, la ville la plus importante du Kimberley. Il n'est pas rare de voir le bétail des fermes environnantes (cattle stations) traverser nonchalamment  la highway où les 4x4 roulent à 130 km/h.

A Broome, le commerce de la perle triomphe et les couchers de soleil sur Cable Beach vous subjuguent jusqu'à l'apparition de la lune.

A derby, moment de révolte devant ce Baobab prison qui servait de cage pour les esclaves aborigènes enlevés à leur famille.

A Halls Creeks, retour dans into the wild à la Caroline pool bien asséchée à cette période du dry.

A Wyndham, le panorama spectaculaire des cinq fleuves se jetant dans le golf de Cambridge.

Sur une infime partie de la légendaire Gibb road, qui était accessible à notre motorhome, nous avons remonté la rivière sur des rochers pour atteindre la waterfall de l'Emma Gorge.

Au Lac Argyle, la deuxième plus grande réserve d'eau d'Australie, nous avons découvert un magnifique paysage en grimpant sur les collines et avons pu nager dans une piscine débordante avec en arrière plan un décor exceptionnel.

Et nous voilà de retour à Katherine, où la dernière partie de notre voyage dans l'Aussie Land va débuter.







vendredi 12 mai 2017

OZ - South Australia - Vin, huîtres et Opal

Vers l'album de l'Australie


L'Australie méridionale ou le "Festival State" nous a offert des paysages superbes et variés, dans une ambiance détendue bien différente de l'effervescence de la côte est.

Nous avons été particulièrement surpris par ses étendues désertes et arides. Nous avons parcouru des centaines de kms sans croiser âme qui vive. Il a fallu prendre toutes les précautions nécessaires au niveau vivres et diesel pour éviter d' être coincés au milieu de nulle part (et ce n'est que le début).

Les villes, quoi de petite, voire de très petite taille, nous ont été agréables. Nous avons dégusté de bons crus à Adélaïde et ses environs (McLaren Vale, Clare Valley et Barossa Valley, vignobles qui produisent près de 50% des vins d'Australie) ou des fruits de mer (Port Lincoln).
Nous retiendrons aussi le goût du saumon fraîchement pêché et dégusté sur la plage.

Nous avons tenté d'apercevoir les deux premières baleines de la saison, mais malgré nos efforts, elles nous ont fait faux bond.

Nous avons toutefois pu observer des pélicans, des chauves-souris, des émeus et évidemment des kangourous (dont un coquin qui a tenté de nous dérober notre apéro)...et un serpent, un "black snake"...j'en ai encore des frissons.

Nous avons joué aux mineurs d'Opal à Coober Pedy, mais sans grande trouvaille. Pourtant, on y a cru 😊. Cette ville extraordinaire abrite sous terre quelques centaines d'habitants et connaît des températures frôlant les 50 degrés Celsius en été. La Moon Plain qui la jouxte a servi de décors à de nombreux films dont Mad Max et Priscilla, folle du désert.

Nous avons fait de très chouettes rencontres et dormi dans des endroits sublimes. Ces semaines passées dans le Sud ont défilé et nous voici déjà aux portes du désert, au cœur de l'outback, prêts à découvrir le Territoire du Nord.

lundi 24 avril 2017

OZ - Victoria - The Place to Be

Vers l'album

Victoria...the Educational State ou plus simplement the Place to Be.


L'automne a démarré avec quelques degrés en moins, mais avec la chaleur des couleurs de saison et des feux de bois.

La variété des paysages et les nouvelles expériences étaient au rendez-vous des trois semaines consacrées à cette partie de l'Australie.

Nous avons débuté avec la ville presque fantôme de Bombala pour découvrir les incroyables mammifères marins que sont les ornithorynques. Il a fallu beaucoup de patience pour les apercevoir; ils sont plutôt du genre timides et lève-tôt😊.

Nous avons enchaîné avec le sublime Wilson Promotory Park, où nous avons failli être percutés par un jeune walabi intrépide et Philipp Island et sa colonie de manchots (les plus petits du monde), que nous avons eu le bonheur d'observer après leur longue journée de pêche.

Après le littoral, nous nous sommes baladés à Melbourne, la berceau du footy australien et la capitale de l'art de rue. Deuxième ville du pays après Sydney, elle s'illustre par son tempérament artistique et culturel (elle accueille notamment le festival du film indonésien😊) ainsi que par son dynamisme sportif (cricket, grand chelem de tennis, footie, grand prix de formule1). Impossible de s'ennuyer.

La côte nous a à nouveau rappelés à elle et nous avons voulu tester le surf sur Bell Beach, la plage mythique de Break Point, mais il s'y déroulait les annuelles compétitions internationales...difficile de se lancer dans ces conditions.

Nous avons continué à serpenter le long de la Great Ocean Road, abrupte falaise calcaire, jusqu'aux 12 Apôtres, formations rocheuses battues par les vagues (au nombre de 7 en réalité).

La découverte du Victoria s'est clôturée dans les Grampians, ou Gariweld en aborigène, où l'on se conte d'ancestrales légendes au coin du feu.

Etape suivante: l'Australie méridionale.




mardi 11 avril 2017

OZ - New South Wales - la vague en vogue

Vers l'album

De Brisbane à Sydney, la côte a la cote. On ne peut s'y méprendre; c'est le paradis des surfeurs et le royaume des cafés et bars branchés. On a toutefois trouvé des havres de paix et des petits bijoux paysagers dans les réserves naturelles qui jalonnent le littoral de la Nouvelle Galles du Sud.

On a adoré camper parmi les kangourous et les possums, être bercés par le clapotis des vagues, être réveillés par le chant caractéristique du kookaburra.

Les balades dans le Yuragir Park, dans les Blue Mountains, sur le Waterfall Way (by the way, Russell Crowe a vendu son musée de curiosités, donc ce n'est plus la peine de faire la route jusque Nymboida) ou encore dans les dunes de sable de la Worimi Conservation Reserve sont à chaque fois de nouvelles découvertes. Il y a tellement de diversité dans les paysages qu'on ne peut jamais être blasé de ce que l'on voit.

Sydney nous a épaté par ses quartiers variés et conviviaux. L'Opéra vaut le détour. Bondi Beach nous a séduits par son nonchalance.

Certes, le climat n'est plus à la chaleur mais les températures restent clémentes, excepté à la montagne, où une petite laine est de rigueur.

La prochaine étape automnale : l'état du Victoria.





 

dimanche 26 mars 2017

OZ - Queensland – the Wet Sunshine State


Notre périple chez les Aussies a débuté à Cairns. Nous avons fait un bref détour par la Daintree Forest, forêt tropicale aborigène, et pris trois semaines pour gagner Brisbane. Nous avons juste perdu quelques jours pour régler des problèmes techniques liés à notre mobile home (changement de véhicule à deux reprises).

Du passage d’une île à l’autre, nous avons gagné une dizaine de degrés Celsius et la possibilité quotidienne de sortir notre « Tahiti douche ».

Nous avons longé 2000 kms de côte et de récifs coralliens. L’occasion rêvée pour observer toutes sortes d’animaux : des casoars dans les plantations de canne à sucre, des koalas uniquement là où au moins sept espèces différentes d’eucalyptus cohabitent, des crocodiles (« salties », les plus gros et les plus agressifs) dans les rivières et sur les plages, des dingos sur Fraser Island, des perroquets colorés dans les arbres des parcs, des grenouilles vert flash et des lézards de toutes les tailles dans les douches des campings et…des kangourous un peu partout.

Après la forêt humide et les crocodiles, nous sommes partis à la découverte de la grande barrière de Corail en accostant sur Green Island, une superbe petite île qui aurait pu être paradisiaque s’il n’y avait pas eu tant de touristes made in China (quoi que ça valait le coup d’œil aussi J). Alexis en a profité pour s’essayer au snorkeling auquel elle a parfaitement adhéré ! Trop mignon de la voir avec son masque, son tuba et ses petites palmes. Pour Adèle, ce fut une autre histoire. Dans un jardin de coraux multicolores, on a pu voir de splendides poissons et Sandra a même eu la chance de nager quelques instants en compagnie d’une tortue de mer.

Nous avons également goûté à l’aventure en 4X4 sur les plages de Frazer Island, la plus grande île sablonneuse du monde. Ca fait tout drôle de rouler sur le sable tout en observant le déferlement des vagues. Ce royaume des Dingos possède en son centre une épaisse forêt humide exceptionnelle et parsemée de lacs d’eau douce au bleu étincelant. Comme le lac Mackenzie dans lequel on s’est baigné.

Le point d’orgue de ces trois premières semaines était sans nul doute la croisière en voilier sur les eaux turquoise de l’océan pour rallier l’une des plus belles plages au monde, la Whithaven Beach aux Whitsunday Islands, dont le sable blanc est si clair que même sous un soleil torride, il paraît frais au toucher et dont le grain est si fin qu’il a servi dans la fabrication de lentilles de télescopes célèbres.

Et pour terminer cette première partie de l’Australie: Brisbane, la branchée. Cette métropole est parfaitement intégrée dans les sinuosités de la Brisbane River. Il est impossible de ne pas s’y plaire, il y a toujours quelque chose à faire. Qu’il fasse beau ou qu’il pleuve, tout est organisé pour rendre la vie des Brisbanais paisible et agréable. Marcher le long de la rivière, se baigner dans un lagon urbain, écouter un concert d’un groupe irlandais dans le piétonnier couvert, se réfugier dans un musée.  

Les infrastructures partout sont propres et gratuites, qu’il s’agisse des toilettes publiques ou des plaines de jeux et des water parks pour les enfants en passant par les aires de pique-nique presque toutes équipées de BBQ. Les musées dans les villes affichent pour la plupart entrée libre et sont dotés d’une technologie dernier cri permettant une grande interactivité avec les visiteurs.

Après le Queensland, en route pour le New South Wales.

mercredi 1 mars 2017

NZ - Île du Nord: le berceau de la nation. Ka mate ka mate.



Vers l'album photos

C'est sur cette île, à Bay of Islands, qu'a été signé le traité de Waitangi le 6 février 1840, plaçant ainsi les terres des Maoris sous protection britannique.
Après trois semaines dans la contrée des hakas et hangis, on peut dire qu'Adèle maîtrise la gestuelle tout particulière du ka mate ka mate, danse rituelle maori, utilisée notamment par les All Blacks😊. Johan a testé la cuisson de l'agneau aux vapeurs de soufre (une réussite!).

On vante les magnifiques paysages de L'Île du Sud. Mais, la partie septentrionale du pays n'est pas en reste. Au Tongariro et à Rotorua, on a retrouvé les décors du Seigneur des anneaux et du Hobbit. Et que dire des mélancoliques plages de sable noir, dont celle de Karekare, sur laquelle il ne manquait plus qu'un piano. La forêt de Waipua avec ses majestueux Kauris centenaires nous a offert des balades agréables et nous a sensibilisés encore davantage à l'importance de préserver les trésors naturels de notre planète.

La faune nous a également séduits. Les animaux sont peu craintifs et se laissent facilement approcher.
Alexis s'est liée d'amitié avec un cormoran qui nous a bien fait rire. Nous avons aussi eu la chance d'observer une colonie de Fous de Bassan, que nous retrouverons peut-être dans le sud de l'Australie après leur migration. On a pris beaucoup de plaisir à voir les dauphins s'amuser dans les vagues laissées par le bateau qui nous menait au «Hole in the rock».

En conclusion, tant le sud que le nord de la Nouvelle-Zélande ont été pour nous une formidable découverte.

vendredi 3 février 2017

NZ - Ile du Sud: presque into the wild


Avant notre traversée vers l'Ile du Nord, quelques impressions de nos trois semaines sur l'Ile du Sud.

Des montagnes, des lacs, des rivières, la mer, l'océan, dans leur plus simple appareil, ou à peu près. De superbes dégradés verts et bleus à perte de vue, avec une touche de blanc immaculé à l'horizon.

On peut dire que les Kiwis ont réussi à offrir leurs perles dans un écrin accessible et simple. Non seulement les paysages sont grandioses, mais l'environnement est propre et accueillant (toilettes, bancs, tables là où c'est nécessaire, déchets sauvages quasi inexistants, sourires et conseils des habitants à tout instant).

Dame nature s'est toutefois aussi révélée un peu capricieuse. L'été n'avait plus été aussi pitoyable depuis 1958. Il a fallu contrer la pluie et le froid en attendant le retour du soleil.

Les filles ont adoré découvrir des bébés phoques, pingouins, cygnes, paons, cormorans, etc. sur les plages ou au détour d'un chemin. Elles ont surtout aimé voir le kiwi, cet étrange être nocturne mi oiseau, mi mammifère. Saviez-vous que c'est le mâle qui couve les petits pendant 70 à 80 jours et que le couple formé pour mettre au monde les mini kiwis restent ensemble jusqu'à la fin de ses jours? Alexis a retenu que le kiwi a des narines au bout de son bec et que malgré ses ailes, il ne peut voler.

Au niveau gastronomique, en tant que grands amateurs de "moules frites", nous préconisons les "greens mussels". Le saumon et l'agneau ont également retenu notre attention. Bref, on s'est régalé.
Le chardonnay vaut aussi le détour.

Nous profitons aussi de cet article pour remercier Stéphanie, Quentin et leurs deux enfants, Mattias et Nélio, qui nous ont super bien accueillis à Nelson.

Et c'est reparti pour d'autres aventures :-).





mercredi 11 janvier 2017

Super (O) Man :-)

 

Notre passage à Oman touche à sa fin (déjà) et nous avons des étoiles plein les yeux.
Que de belles rencontres et découvertes.
Les habitants (Omanais, Iraniens, Indiens, etc.) sont accueillants et très serviables. Nous avons tout particulièrement apprécié discuter avec Mohammed, ingénieur passionné de géologie et de trekking et clairement amoureux de son pays.
Le Sultanat d'Oman, qui a fait un bond en avant après l'arrivée au pouvoir du Sultan Qaboos dans les années 70, n'est pas encore envahi par le tourisme. Nous avons donc pu profiter des infrastructures et des paysages en toute quiétude.
Les plus de ce séjour sous le soleil arabe:
- le spectacle de la ponte d'une tortue verte et de la course de deux petits "Samy" pour gagner la mer
- la balade à dos de dromadaire et le coucher de soleil dans le désert
- le "safari" dans les montagnes de Khasab et de Quryat
- le repos en bord de mer
- le sentiment de sécurité (mais attention aux radars et aux casse-vitesse)
- l'émerveillement des filles à chaque nouvelle activité.
Les moins:
- la déception de ne pas pouvoir aller à la rencontre des dauphins dans les fjords à cause du grand  vent maritime
- le passage des frontières EAU Oman - Oman EAU - EAU Oman
- les indications routières (vive le GPS même si celui-ci n'est pas toujours fiable non plus).
Demain, nous reprenons la route pour les Emirats :-).


mardi 3 janvier 2017

Dubaï, la contrastée


Dubaï

Des traditions dans un écrin de modernité. Dubaï surprend par sa diversité organisée, son sens de l'ordre et de la sécurité. Elle marque aussi par son gigantisme. La ville en chantier s'étire encore et encore, trop à l'étroit dans le petit bourg de pêcheurs qui l'a vue naître.
En un peu moins de deux jours et au pas de course, nous n'avons pas eu l'opportunité de nous imprégner de toute la richesse que la mégalopole peut offrir, mais ce que nous avons pu voir et expérimenter nous a séduit (de la Creek au Burj Kalifat en passant par les souks et les malls).
Merci à Henri et à Sébastien de nous avoir aidés à prendre le pouls de cette ville aux multiples facettes.


 

Monde Sweet Home Template by Ipietoon Cute Blog Design